L’avion, un Siai Marchetti SF-260, évoque les souvenirs nostalgiques de l’époque où les pilotes étaient les « héros du ciel », menant des duels en vol en tête-à-tête, comme les chevaliers médiévaux lors d’un tournoi chevaleresque. C'est peut-être le rôle initial du Marchetti en tant qu'avion d'entraînement militaire qui évoque de telles associations. Le « petit guerrier » a été construit pour les pilotes en formation avant qu’ils ne passent aux avions de combat. Ou peut-être s'agit-il de la peinture verte et marron de l'avion, qui rappelle tellement le camouflage, malgré les accents orange sur l'hélice, la dérive et les ailes. Et lorsque le pilote allume les gaz d'échappement artificiels et effectue des boucles, des roulades et des virages à couper le souffle tout en laissant une trace dans le ciel, l'illusion est complète.